Le projet
Faire face à l’urgence climatique grâce à un carburant plus propre
Aujourd’hui responsable de 3 % des émissions de gaz à effet de serre, le secteur aérien a besoin de solutions pour décarboner rapidement son activité.
Les carburants d’aviation durables constituent l’un des principaux leviers de cette décarbonation. D’origine non-fossile, ils sont divisés en plusieurs catégories : les biocarburants (produits à partir de sources biologiques comme la biomasse), et les e-carburants, produits à partir d’électricité.
FRANCE KEREAUZEN anticipe deux obligations réglementaires européennes de 2023, applicables dès 2030 :
- La directive RED III prévoit 42,5 % d’énergies renouvelables dans la consommation générale en 2030 dont 14,5 % dans les transports et 5,5 % dans l’aviation.
- Le règlement ReFuelEU Aviation prévoit un taux minimum de carburant d’aviation durable dès 2025 (2 %) et de e-carburants d’aviation durable dès 2030 (1,2 %). À horizon 2050, ces taux passeront respectivement à 70 % et 35 %.
ENGIE, le porteur de projet
Groupe industriel français de référence dans la transition énergétique et la production d’énergies renouvelables et bas-carbone, ENGIE et ses 96 000 collaborateurs s’engagent chaque jour pour accélérer la transition vers un monde bas-carbone à travers de solutions sobres en énergie et respectueuses de l’environnement.
ENGIE a remporté en 2023 l’appel à projet « Grand Canal du Havre » d’HAROPA PORT pour développer le projet FRANCE KEREAUZEN sur le site d’une ancienne cimenterie, créant ainsi la première plateforme de production de carburant renouvelable et bas carbone pour le transport aérien.
Plus d’informations sur le site d’ENGIE.
Les principales caractéristiques du projet
FRANCE KEREAUZEN produira un carburant durable pour le transport aérien, partir d’électricité renouvelable, d’hydrogène et de CO2. Son empreinte carbone sera inférieure de plus de 80 % à celle du kérosène fossile.
Une démarche d’économie circulaire
FRANCE KEREAUZEN s’inscrit dans une démarche d’économie circulaire locale : il recyclera chaque année 290 000 tonnes de CO2 issu du bassin industriel havrais.
Des échanges en hydrogène et en chaleur fatale auront également lieu avec les industriels de la zone.
Par ailleurs, ENGIE réutilisera de nombreuses infrastructures déjà existantes afin de limiter au maximum l’empreinte carbone du projet : rail, routes, pipelines Trapil, ou encore électricité.